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La palladienne d' Elisabeth Taylor

par Christine Bello

Nous entrons dans ce roman à pas feutré mais rapidement imprégné de son atmosphère de fin 19è siècle.
Cassandra, toute jeune fille, vient de perdre son père. Son ancienne directrice d’école lui trouve un emploi de gouvernante dans un manoir loin de sa ville. Elle part s’occuper de Sophy, une enfant de 10 ans orpheline de mère. L’ombre de Violet, sa maman plane. Son père, Marion, reste enfermé dans son bureau soit souffrant de maux de tête soit penché dans des écrits grecs. Tom son oncle n’a d’autre occupation que d’aller dans le pub du village.
Une tante, une vieille nourrice, et une cousine venue passer ses mois de grossesse à la campagne vivent dans ce manoir. Et pourtant la vie semble s’y être figée à la disparition de Violet.
Au fil des pages, un petit détail sur l’un, puis un autre…Oh ! ils paraissent bien insignifiants mais pourtant…et bien vite une autre question, une idée se fait jour, puis une autre. La vie au manoir au temps de Violet. Et ensuite…
Et puis la vie est un éternel recommencement. Oui peut-être…ou bien non, pas tout-à-fait.
Et tout s’accélère où se mêlent des peines et des joies.
Une fois entré dans cette histoire on ne peut en sortir sans en connaître la fin et on en reste longtemps imprégné.