CONFERENCES SAISON 2015 / 2016


"MICHEL ANGE"

Par Madame Hélène de la Selle
Le samedi 12 septembre 2015 à 15h00 (Palais de la Culture)

La Renaissance
1515-2015, 500 ans nous séparent de l'apogée de la renaissance, ce courant artistique qui a conquis toute l'Europe ! la renaissance est une période incroyablement riche qui a mis en lumière des artistes devenus mythes.
Le moyen âge laisse place à la renaissance. Les sociétés évoluent. C'est un renouveau artistique qui prend vie à Florence et s'étend à toute l'Europe. Les artistes italiens révèlent l'héritage culturel de l'antiquité grecque et romaine et s'en inspirent pour créer un style nouveau. Les textes antiques, réservés à une élite, se propagent à un large public grâce à l'invention de l'imprimerie par Gutenberg (1454). La diffusion des idées va éveiller l'Europe. La façon de représenter le monde change alors radicalement.

Michel-Ange
Michel-Ange a laissé, outre sa sculpture David, le chef-d'ouvre qu'est la voûte de la chapelle Sixtine. En quatre années seulement, il a réalisé un véritable exploit et on assiste, comme dit Arasse, « à l'explosion d'un génie de la peinture » ! C'est toute la force de l'art baroque que Michel-Ange amorce ici.


"RAPHAÊL OU LA GRÂCE"

Par Madame Hélène de la Selle
Le samedi 26 septembre 2015 à 15h00 (Palais de la Culture)

Raphaël est sans doute le meilleur représentant de la Haute Renaissance. Artiste d'une rare virtuosité, c'est lui qui mit au point cet idéal de beauté classique qui sera reconnu comme la perfection même. Ses Madones sont célèbres dans le monde entier, copiées à des milliers d'exemplaires. Profondément marqué par Michel-Ange lors de son séjour à Rome, son art évolue sans cesse mais sa mort prématurée coupa court à son exceptionnelle carrière.


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" UNE BRÈVE HISTOIRE DE
L'IDÉE D'ÉVOLUTION BIOLOGIQUE "

Par Monsieur Jean Roussaux
Le samedi 03 octobre 2015 à 15h00 (Palais de la Médiathèque)

De l'antiquité aux OGN. en passant par Darwin
L'observation de la nature a très tôt amené les hommes à émettre l'idée d'une transformation des organismes vivants et d'une évolution des espèces. La formulation de ces idées est restée pendant long- temps vague et entachée de croyances religieuses, d'autant que la doctrine créationniste avait perturbé le déroulement de la vie sur terre. Il faut attendre les 17e et 18e siècles pour que, suite aux découvertes de Descartes et de Newton, la biologie aborde l'idée évolutionniste sous l'angle scienti?que. Néanmoins, même les remarquables travaux de Maupertuis, Lamarck ou Saint-Hilaire ne conduisent pas à une théorie extrêmement cohérente d'évolution. C'est véritablement Darwin qui assemble tous les faits en faveur de l'évolution en une théorie qui a emporté progressivement l'adhésion du plus grand nombre.
Pourtant les développements de la Science, nouvelles recherches paléontologiques, apports de la génétique, de l'embryologie moléculaire ont éclairé d'un jour nouveau le concept d'évolution. Si beaucoup de biologistes se sont considérés comme les héritiers de Darwin et se sont retrouvés dans la théorie synthétique de l'évolution ou néodarwinisme, d'autres tout en admettant le fait évolutionniste, ont conforté certaines critiques qui avaient déjà été faites aux conceptions de Darwin.
Alors doit-on ou non dé darwiniser ? Et que doit-on penser des transformations qui introduisent les manipulations génétiques ? Et quelles perspectives les connaissances sur l'évolution proposent-elles pour l'avenir de l'homme ? Dans un langage abordable pour tous, les grandes lignes d'un des plus passionnants romans de la Science sont résumés et illustrés par des documents qui relatent les faits d'évolution ainsi que les débats qu'ils ont provoqués. et qu'ils suscitent encore.


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" À L'HEURE DE LA FEE VERTE "

Par Madame Marie Claude Delahay
Le samedi 21 novembre 2015 à 15h00 (Palais de la Culture)

L'Absinthe
De Toulouse-Lautrec à Van Gogh, de Baudelaire à Verlaine, de Rimbaud à Hemingway, tous ces grands artistes ont succombé au charme de l'absinthe. Baptisé la fée verte par Oscar Wilde, ce nectar complexe et subtile a inspiré de nombreux artistes et défrayé la chronique. Retour sur le parcours sulfureux d'une boisson au goût d'interdit.

Sa magnifique couleur verte, son air de danger, ses arômes complexes et subtiles ont charmé la France. Tombés sous son emprise, les artistes en ont fait leur muse. L'Absinthe a connu ses heures de gloire mais aussi un destin funeste pour mieux renaître dans les années 2000. Accusée de tous les maux, de rendre fou et malade, l'Absinthe devient le symbole de l'alcoolisme et les ligues de moralité du début du 20e siècle voient en elle le vecteur de la criminalité, de la tuberculose et même de la baisse de la natalité. Ce sont surtout les absinthes trafiquées très peu chères qui ont fait des ravages. Des fabricants peu scrupuleux n'hésitaient pas à mettre des alcools à brûler ou de pomme de terre, des essences d'absinthe trafiquées colorées au sulfate de cuivre. En 1915, le Sénat vote l'interdiction de l'Absinthe qui disparaît de nos apéritifs pour réapparaître en 2010. Sa légende sulfureuse lui a permis de survivre. Symbole du 19e, de la bohème, se revendiquant du dandysme, l'Absinthe a été romantisée par les artistes. De magnifiques ouvres d'art naîtront de cette relation passionnée. Écrivains, peintres, sculpteurs, poètes ont succombé corps et âme au nom de l'inspiration. Il suffit de regarder les ouvres de Van Gogh, qu'il peignait dans des tons ocres et verts pâles pour comprendre l'influence de cette boisson. « Le premier verre vous montre les choses comme vous voulez les voir, le second vous les montre comme elles ne sont pas ; après le troisième, vous les voyez comme elles sont vraiment. » confiait Oscar Wilde, grand amateur de la fée verte. Entre 17h et 19h, des effluves d'anis embaumaient les rues parisiennes, l'heure verte était devenue un véritable art de vivre de la Belle Époque. Aujourd'hui l'Absinthe est revenue sur nos tables et sa recette n'est pas si lointaine de celle que buvaient Oscar Wilde, Ernest Hemingway ou Alfred de Musset.


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" LA VIE A POMPEI "

Par Monsieur Jean-Noël Robert
Le samedi 09 janvier2016 à 15h00 (Palais de la Culture)

La petite ville campanienne de Pompéi fascine depuis l'exhumation de ses cendres au 19e siècle. Baudelaire a choisi trois mots pour décrire Pompéi : « luxe, calme et volupté ». Pourtant Pompéi fut la victime d'un cataclysme majeur. En réalité, tout ce qui inspira les romanciers n'est qu'illusion. Nous irons à la rencontre de cette terre de sang mêlé et de con?its où la vie ne fut pas toujours facile. Nous parcourrons les rues de la cité, nous pénétrerons dans les maisons pour voir comment vivaient leurs habitants, nous essaierons de les suivre dans leurs activités, de percer à jour leurs croyances. Nous partagerons leur passion pour la politique et les loisirs, et nous verrons que la plupart des Pompéiens côtoyaient la misère au quotidien.



" PORTRAIT D'UN ROI SECRET "

Par Monsieur Jean-Christian Petitfils
Le samedi 23 janvier 2016 à 15h00 (Palais de la Culture)

Louis XV
Celui que son peuple nommait avec affection le Bien-Aimé au début de son règne deviendra au ?l du temps le Mal-Aimé. Louis XV est surtout un roi mal connu. L'historien Jean-Christian Petit?ls vous donne rendez-vous pour découvrir sa vraie personnalité. Bien loin des clichés, vous ferez connaissance avec un homme profondément sensible et intelligent. Roi secret, Louis XV a su répondre avec dignité aux tourbillons de l'Histoire et préserver l'héritage du Roi Soleil.
Après les excellentes biographies Louis XIII et Louis XIV, Jean-Christian Petit?ls dresse le portrait de Louis XV, l'un des rois les plus mal connus et le moins aimé. Pourtant, il est le roi des Lumières, le monarque d'un pays puissant et le maître de la cour la plus prestigieuse d'Europe.
À cinq ans en 1715, le dernier descendant de Louis XIV et de Marie-Thérèse succède à son arrière-grand-père, dans une conjoncture familiale et nationale dramatique. Après la régence de Philippe d'Orléans puis le ministère du vieux cardinal de Fleury, ce n'est qu'en 1743 que Louis XV se résigne à gouverner, contre son tempérament qui le pousse à fuir les responsabilités. Il est encore le Bien-Aimé, et le plus bel homme de France. Aux prises avec les jansénistes et les Parlements au dedans, avec l'Autriche puis la Prusse et l'Angleterre au dehors, le Roi, avec la présence de grands ministres comme Choiseul et Maupeou, fait face avec intelligence et parfois avec autorité à des événements qui paraissent trop grands pour lui, tant la France et ses voisins se transforment en un demi-siècle. Quel que soit leur rôle véritable, les favorites qui se succèdent entachent l'image du Très-Chrétien, sur lequel, font pression de multiples coteries.
Pourtant, dans ce siècle où l'esprit public évolue très rapidement, où les idées nouvelles foisonnent, Louis XV, à Versailles qui brille d'un éclat incomparable, demeure le souverain le plus prestigieux de l'Europe jusqu'à sa mort en 1774. Après 59 ans de règne, la monarchie semble solide, en dépit des nuages qui s'accumulent.


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" L'ÉCOLE VÉNITIENNE
       ENTRE COULEURS ET LUMIÈRE "

Par Madame Hélène de la Salle
Le samedi 06 février 2016 à 15h00 (Palais de la Culture)

Fière de son indépendance, la République de Venise a donné naissance à une école de peinture d'une extrême richesse. L'école vénitienne a profondément bouleversé l'Histoire de l'art et permis à des géants comme Titien et bien d'autres de révéler leur talent qui in?uença toute l'Europe et perdura pendant plus de 300 ans.
Emportée par la vague humaniste, Venise cultive l'amour des arts, des idées, des lettres et de la liberté. La peinture est imprégnée de cet élan. Portée par Titien, Giorgione et Sebastiono del Piombo, l'école vénitienne rayonne dans toute l'Europe.
Dans les ouvres profanes, dieux et déesses prennent vie. Les artistes célèbrent le corps humain et s'inspire des thèmes mythologiques et de l'art antique. La couleur devient un élément essentiel et marque la rupture avec le dessin ?orentin et la tradition byzantine. La couleur et la lumière sont un vecteur d'émotions et les peintres en usent pour emplir leurs toiles de sentiments.
La technique picturale connaît aussi des boule- versements. C'est à Venise que la toile s'est imposée comme nouveau support avec la peinture à l'huile qui invite aux détails. La peinture vénitienne est plus pensée, plus intellectuelle, elle fourmille de ces détails riches de sens. L'école vénitienne s'évertue à saisir le vivant. L'art vénitien règnera en maître jusqu'au 18e siècle.


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" LE MARAIS SECRET "

PPar Madame Catherine Brut
Le samedi 09 avril 2016 à 15h00 (Palais de la Culture)

(Catherine Brut, Conservatrice en chef au département histoire de l'architecture et archéologie de Paris.)

Le marais en sous-sol : Dernières fouilles archéologiques d'un secteur sauvegardé de Paris.

Le Marais occupe une place particulière dans le cour des Parisiens. Il est un des premiers sites visités par les touristes du monde entier. Romantique et historique, le Marais offre la vision d'un vieux Paris poétique. Avec Catherine Brut, conservatrice en chef au Département Histoire de l'Architecture et Archéologie de Paris, plongez dans ses secrets bien gardés !

Ancienne zone de marécages, le Marais est aujourd'hui un quartier vivant qui ne cesse d'attirer Parisiens et touristes. Premier secteur sauvegardé de Paris suite à la loi Malraux du 4 août 1962, le Marais a fait l'objet d'une protection qui a permis de conserver ses hôtels particuliers des 16e, 17e et 18e siècles. Les rénovations ont souvent été accompagnées de fouilles archéologiques et d'études du bâti qui permettent, dans la poursuite des découvertes anciennes, de mieux comprendre la place de ce quartier dans l'histoire de la ville. Traversé par des voies de communication en bordure de Seine, des bourgs se développent à l'abri des crues. Cette zone fortement inondable marque les débuts de l'urbanisation à l'époque mérovingienne. Une ?orissante activité artisanale et commerciale va alors se développer que vont accompagner les enceintes urbaines qui rythment la croissance de Paris, celles des premiers bourgs puis à la ?n du 12e siècle, celle, en pierre, de Philippe Auguste dont des vestiges sont intégrés et, petit à petit, mis en valeur. Paris ne cesse de s'accroître et, sous Charles V, une nouvelle muraille, dont une portion a été récemment mise au jour, englobe ce quartier central situé entre le palais du Louvre et l'hôtel royal Saint-Paul qui voit l'implantation de nombreux hôtels particuliers dont les plus anciens subsistent dans leurs caves gothiques que des études récentes tentent de repérer et mettre en valeur.



" ET LA LUMIÈRE FUT "

Par Madame Juliette Dia Fero
Le samedi 16 avril 2016 à 15h00 (Palais de la Culture)

Les vitraux du 13° siècle de la cathédrale de Chartres

Célèbres dans le monde entier, les vitraux de la cathédrale de Chartres sont les ensembles les plus complets et les mieux préservés du Moyen Âge. Témoignage ?amboyant de l'artisanat de l'époque médiévale, ces vitraux fascinent depuis des centaines d'années. Avec Juliette Dia Fero, spécialiste du vitrail de Chartres, approchez la création au plus près.
Un vitrail au Moyen Âge est une ouvre dessinée au service de la lumière. Ouvre mystique plus qu'intellectuelle, chaque récit a ses codes pour être lu. Les gestes, les attributs et les couleurs sont symboliques. Sa place dans l'édi?ce est établie par l'église en fonction d'un programme théologique. La technique de fabrication n'est pas un secret et tout peut être expliqué. Cette conférence abordera ces différents points en utilisant les verrières basses du 13e siècle de la cathédrale de Chartres.


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" SUR LE CHEMIN DU VENT "

Par Monsieur Michel Guillot
Le samedi 21 mai 2016 à 15h00 (Palais de la Culture)

De moulin en moulin, une histoire de vent.

Puteaux possède l'un des plus vieux moulins des Hauts-de-Seine. Construit en 1648, il aurait été l'un des quartiers généraux d'Henri IV. Une longue histoire entoure ce bâtiment qui appartient à la ville depuis 1979. Avec Michel Guyot, de la Société d'Histoire de Suresnes, prenez le chemin du vent et découvrez le patrimoine de notre département.
Jusqu'à l'avènement de la machine à vapeur au milieu du 19e siècle, l'eau et le vent étaient les seules sources d'énergie mécanique.
Au lendemain des croisades, les premiers moulins à vent dit « sarrasins » sont signalés autour de 1180 dans les Normandies française, anglaise et dans les Flandres. Dès lors, le moulin à vent, invention médiévale occidentale, rapidement diffusée, imprime sa marque originale dans la plupart des villages des « pays de France » et d'Europe.
De Boulogne à Saint-Denis, la vallée de la Seine, orientée nord-ouest, était ce qu'on appelait un « chemin du vent ». Longchamp, Suresnes, Nanterre, Puteaux étaient parsemés de moulins. Certains comme le Moulin d'Hérode ont disparu. D'autres sont toujours présents comme les moulins de Longchamp, des Gibets ou de Chantecoq. Les uns privés de leurs ailes, les autres de leur mécanique mais tous chargés d'Histoire et de légendes.
Michel Guyot ancien conservateur du musée de Suresnes évoquera pour vous cette belle histoire des vents et de l'eau.


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