"Histoire de Regards : regard sur le quotidien"
par Madame Véronique Defauw

Le 29 septembre 2007, à 15 h, au Palais de la Culture de Puteaux
L'homme et surtout la femme se confondent avec leur espace. Le temps s'est arrêté, le geste est figé et pourtant l'image est si proche de nous car de Vermeer à Hopper le silence nous parle.

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"Fontainebleau : du Moyen Âge à François 1er "
par Madame Hélène de la Selle

Le 6 octobre 2007, à 15 h, au Palais de la Culture de Puteaux
Le nom de Fontainebleau - dont l'étymologie reste contestée...- apparaît dans les archives royales dès 1137, sur une charte signée du roi Louis VII, l'année même de la mort de son père.
Après lui, Philippe-Auguste, Saint-Louis et surtout Philippe-le-Bel (le seul à être né et mort à Fontainebleau...) y séjournèrent et y pratiquèrent leur passion de la chasse.
De ce domaine méconnu, il ne reste aujourd'hui que le donjon médiéval, cœur historique du château, toujours respecté par les différents souverains qui s'y succédèrent.François Ier changea le destin de ce domaine; cet homme à la personnalité flamboyante, surnommé le "père des arts", sera l'initiateur d'un nouvel art de vivre à la Cour et surtout d'un mouvement artistique d'une rare ampleur : la Renaissance Française.

"Quand les romains allaient en Chine "
par Monsieur Jean Noel Robert

Le 13 octobre 2007, à 15 h, au Palais de la Culture de Puteaux
C’est en 166 de notre ère que, pour la première fois, des voyageurs venus de l’Empire romain ont abordé les rivages chinois. Il s’agit d’un exploit qu’il faut mesurer à l’aune des connaissances géographiques de l’époque. Les échanges ne furent pas seulement commerciaux, mais aussi culturels autour de ce carrefour du monde que constitua le Gandhara, avec l’Asie centrale.
Cette conférence se propose d’évoquer les audaces et les périls de ces aventureuses pérégrinations dans leur contexte historique et géographique, et de soulever quelques questions paradoxales sur les représentations de la lointaine Sérique (ainsi qu’ils nommaient la Chine) dans l’imaginaire des Romains.

"Fouquet"
par Monsieur Jean Claude Petitfils

Le 20 octobre 2007, à 15 h, au Palais des Congrès de Puteaux
Nicolas Fouquet, surintendant des Finances, compte parmi les personnages les plus fascinants du Grand Siècle. Habile et plein de charme, fastueux financier, mécène généreux, bâtisseur du magnifique domaine de Vaux-le-Vicomte, il côtoie les poètes, les écrivains, les artistes (La Fontaine, Corneille, Mme de Sévigné, Le Brun…). Il fut accusé d’avoir puisé dans les caisses de l’Etat. Son arrestation en 1661 par le fameux d’Artagnan, suivi de son procès retentissant, fut le début de la Révolution royale. Fut-il un financier douteux ou fut-il accusé par jalousie ? Fut-il coupable ou victime ?    

"Culture universelle et identités culturelles : l'Italie à la  Renaissance"
par Mme Véronique Defauw

le 27 octobre 2007, à 15 h, au Palais de la Culture de Puteaux
L'Italie, alors qu’elle n'existe pas comme nation est le premier peuple à s'être défini culturellement. A travers le modèle romain, la langue de Dante, la peinture de Masaccio et la sculpture de Donatello, la terre d'Italie a inventé l'identité culturelle.

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"L'œuvre de François 1er ; l'Ecole de Fontainebleau "
par Madame Hélène de la Selle

Le 10 novembre 2007,à 15 h, au Palais de la Culture de Puteaux
En moins de 20 ans, l'œuvre accomplie par François Ier à Fontainebleau est considérable...: bâtiments reconstruits ou agrandis, jardins créés de toutes pièces, décors intérieurs aussi somptueux que novateurs pour l'époque, associant peintures, stucs et boiseries sculptées comme dans la très célèbre galerie du Roi... Trois artistes italiens, appelés à la cours par François1er se partagèrent le gigantesque chantier : Serlio pour l'architecture, le Rosso et le Primatice pour les décors, créant ainsi l'école dite de Fontainebleau dont l'influence sera prépondérante sur tout l'art français du XVIe siècle.

"Sacha Guitry, roi de Paris"
par Monsieur Claude Coulon
,
Professeur à l'université Paris Sorbonne
Le novembre 2007, à 15 h, au Palais des Congrès de Puteaux
"Le plus difficile n'est pas de se faire un nom, mais un prénom." Fils du plus grand acteur de son temps, Sacha l'a compris tout de suite et, filleul du tsar de toutes les Russies, son prénom était un souverain cadeau. Il a adoré la vie, les femmes, le théâtre et Paris, qui pendant plus de vingt ans lui ont rendu cet amour au centuple. Il a été l'héritier de l'esprit de Voltaire, le disciple de la fantaisie d'Alphonse Allais, il avait la cruauté d'Alfred Capus et créait des personnages avec l'aisance de Molière. Oisif et paresseux comme Feydeau, il n'a cessé un seul instant de construire une oeuvre immense, quelque cent vingt pièces, plus de trente films, des poèmes, des essais, des souvenirs, des impromptus, qui tous traduisaient sa morale de l'élégance, sa passion de la beauté, sa foi dans la vie. Jalousé, haï, méprisé des doctes, traîné dans la boue à la Libération, il donnait le vertige aux gens graves et inquiétait les gens sérieux. Mort en 1957, il ne cesse d'être joué, remonté, adapté, c'est-à-dire prodigieusement vivant. Cet anniversaire est l'occasion de le saluer du mot qu'il appliquait à Molière: "Quoi de neuf? Sacha Guitry!"

"Culture universelle et identités culturelles : l'influence de l'Italie"
par Madame Véronique Defauw

Le 24 novembre 2007, à 15 h, au Palais des Congrès de Puteaux
L'Italie impose son modèle culturel partout en Europe, nous essaierons de comprendre les raisons de cette réussite exceptionnelle.

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"Fontainebleau : Henri II, continuateur de l'œuvre de François 1er" par Madame Hélène de la Selle
Le 1er décembre 2007, à 15 h, au Palais de la Culture de Puteaux
Au cours de la seconde moitié du XVIe siècle, Henri II, Catherine de Médicis et leurs fils poursuivirent l'œuvre magistralement engagée par leur prédécesseur. Faisant appel cette fois à l'architecte français Philibert de l'Orme, Henri II ordonna le chantier de la somptueuse salle de Bal alors que, après sa mort, Catherine de Médicis rappela son compatriote le Primatice en tant que surintendant des Bâtiments du Roi. L'aile du pavillon des Poêles est achevée tandis que, lui faisant face dans la cour de la Fontaine, l'aile de la Belle Cheminée sort de terre. Enfin, sous Charles IX, et dans le contexte troublé des guerres de Religion, le château de Fontainebleau est mis en sécurité par un large fossé ceinturant les bâtiments.

"Culture universelle et identités culturelles : la France après les guerres d'Italie "
par Madame Véronique Defauw

Le 15 décembre 2007, à 15 h, au Palais de la Culture de Puteaux
Comment se dégager de l'emprise italienne ? Comment imposer un nouveau modèle français ? Cette tâche sera celle de Louis XII, de François Ier et de tous les souverains de la renaissance française.

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"Fontainebleau : Henri IV et les derniers grands travaux architecturaux"
par Madame Hélène de la Selle

Le 12 janvier 2008, à 15 h, au Palais des Congrès de Puteaux
Henri IV est - après François Ier - l'autre grand "bâtisseur" de Fontainebleau, en particulier à l'est du domaine où on lui doit la porte Dauphine, ou porte du Baptistère (en souvenir des cérémonies du baptême né à Fontainebleau), la cour des Offices ou cour Henri IV, et trois des ailes encadrant la cour des Princes, l'une d'entre elles abritant la célèbre galerie des Cerfs. du futur Louis XIII, Henri IV fut par ailleurs tout aussi entreprenant en ce que concerne tant les décors intérieurs - avec la fameuse "Belle Cheminée" qui laissa son nom à l'aile du Primatice - que les jardins, remaniés ou intégralement créés...L'année précédant sa mort vit l'achèvement de l'immense canal (près d'un kilomètre cinq...), superbe trait de lumière au cœur du grand parc.

"Louis XIV et les femmes"
par Monsieur Jean Claude Petitfils

Le 19 janvier 2008, à 15 h, au Palais des Congrès de Puteaux
Marié pour des raisons de haute politique à l’infante Marie-Thérèse d’Autriche, une femme effacée qui ne sut pas conquérir son cœur, Louis XIV fut, au long de son règne, un grand amoureux : il eut des amourettes, des passades, des aventures sensuelles et de longues passions… C’est au point que certains historiens ont divisé son règne personnel en trois âges, selon la favorite dominante du moment : « l’âge La Vallière », « l’âge Montespan » et « l’âge Maintenon ». On sait qu’après la mort de la reine, il épousa cette dernière, la marquise de Maintenon, veuve du poète Scarron, qui régna sur son cœur pendant près de trente-cinq ans. Mais quelle influence les femmes eurent-elles vraiment sur la vie et sur le règne du Roi-Soleil ? Ont-elles joué un rôle politique ? Et lequel ?

"Histoire de Regards : le regard poétique"
par Madame Véronique Defauw

Le 26 janvier 2008, à 15 h, au Palais de la Culture de Puteaux
Langage poétique, musical, la peinture se transforme en émotion pure sous le pinceau de Watteau.

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"Fontainebleau et les derniers Bourbons"
par Madame Hélène de la Selle

Le 2 février 2008, à 15 h, au Palais de la Culture de Puteaux
Louis XIII et Louis XIV ont relativement peu marqué l'histoire de Fontainebleau même si Anne d'Autriche, en tant que reine régnante puis reine-mère, fit procéder à d'importants embellissements dans les appartements royaux. Le Nôtre œuvra également dans les jardins, mais sans bouleversements majeurs En revanche, Louis XV, plus ancré dans le XVIIIe siècle et peut-être moins respectueux de l'œuvre de ses ancêtres, engagea de nombreux travaux menés par l'architecte Ange-Jacques Gabriel et qui entraînèrent en particulier la disparition de la galerie d'Ulysse... C'est enfin Marie-Antoinette qui laissa son empreinte à la fin du siècle en imposant le style pompéien alors à la mode dans son petit boudoir.

"Histoire de Regards : le regard solitaire"
par Mme Véronique Defauw

Le 9 février 2008, à 15 h, au Palais de la Culture de Puteaux
En marge des courants à la mode, Rembrandt, Goya, Bacon posent un regard personnel sur le monde et choisissent d'en représenter le drame.

"Kennedy, l'histoire et le mythe"
par Monsieur Claude Coulon
,
Professeur à l'université Paris Sorbonne
Le 16 février 2008, à 15 h, au Palais de la Culture de Puteaux
La double présidence du Général Eisenhower avait permis au parti républicain d'occuper le pouvoir et au vice-président Richard Nixon de déchaîner le maccarthysme pour compromettre tous ses adversaires. Le retour du parti démocrate avec l'élection de Kennedy permettait donc d'espérer une revanche sur une histoire calamiteuse et symbolisait très largement l'aube d'une ère nouvelle. Le charisme de cet homme jeune, entouré d'une équipe brillante, la puissance de sa famille et le charme de sa femme, son ambition de définir une Amérique nouvelle en lui assignant "une nouvelle frontière", sa volonté de faire triompher les droits civiques, sa détermination face à l'adversaire, soviétique, cubain ou vietnamien, ont contribué à métamorphoser sa présidence, de son vivant même, en l'espoir d'un retour à l'âge d'or dont l'Amérique poursuivait depuis longtemps la quête et pour lequel il serait un nouveau Roi Arthur. Les échecs de la fin de son mandat ne s'effacèrent que devant l'horreur de sa mort, épisode ultime où l'Histoire dut s'incliner devant la légende.

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"Fontainebleau : de la révolution à nos jours"
par Madame Hélène de la Selle

le 15 mars 2008, à 15 h, au Palais de la Culture de Puteaux
La Révolution ayant - à quelques emblèmes près... - épargné le château, Napoléon Ier lui rendit sa vocation de demeure "souveraine" et s'attacha à remeubler les appartements vidés de tout mobilier.
C'est dans la cour du Cheval blanc, rebaptisée "cour des Adieux", que l'empereur fit ses adieux à la garde impériale avant son départ pour l'île d'Elbe.
Louis XVIII et Charles X se contentèrent d'achever la Galerie de Diane tandis que la Monarchie de Juillet reste surtout marquée par une restauration générale du palais en vue du mariage, somptueux, du duc d'Orléans en mai 1837.
Napoléon III resta également fidèle à Fontainebleau où il fit de fréquents séjours. Lefuel, construisant une nouvelle salle de spectacle, s'y fit apprécier et choisir comme architecte du Louvre, et l'impératrice Eugénie nous a laissé son Musée chinois.
De nos jours, les conservateurs mènent une remarquable politique d'entretien et de restauration du château et veillent à y attirer un public toujours plus nombreux.

"Culture universelle et identités culturelles : l'Angleterre de Shakespeare"
par Madame Véronique Defauw

le 22 mars 2008, à 15 h, au Palais des Congrès (3ème étage)
L'Angleterre triomphe de l'Invincible Armada. Les Tudor s'imposent comme monarques absolus. Shakespeare donne à la culture anglaise ses lettres de noblesse.

"Les Etrusques : richesses et rayonnement d'une civilisation méconnue"
par Monsieur Jean Noel Robert

le 29 mars 2008, à 15 h, au Palais de la Culture
Il a existé en Toscane, avant l’hégémonie romaine, une civilisation méconnue et étrange qui, pourtant, fut l’une des trois plus puissantes en Méditerranée, avec la Grèce et Carthage. C’était aux VIIe – VIe siècles avant notre ère, et elle n’a laissé à notre curiosité qu’un art raffiné et vivant. Enquête sur ces hommes oubliés aux sources de la civilisation italienne.

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"Culture universelle et identités culturelles : au pays de Bruegel"
par Mme Véronique Defauw

le 5 avril 2008, à 15 h, au Palais de la Culture de Puteaux
Dans un pays en proie aux bouleversements historiques, une conscience flamande se définit, proche du peuple et sensible aux misères du temps.

"Hommage à Camus"
par Monsieur Claude Coulon,
Professeur à l'université Paris Sorbonne

le 12 avril 2008, à 15 h, au Palais des Congrès (3ème étage)

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"Histoire de Regards : la figure du méchant"
par Madame Véronique Defauw

Le 17 mai 2008, à 15 h, au Palais de la Culture de Puteaux
Dans une peinture essentiellement pédagogique, morale la figure du méchant est primordiale, elle définit le bien, le héros. Mais cette image du mal évolue en même temps que la société. Le méchant d'hier n'est plus celui d'aujourd'hui.

"Histoire de Regards : le mouvement "
par Madame Véronique Defauw

le 31 mai 2008, à 15 h 30, au Palais des Congrès de Puteaux
Comment exprimer le mouvement en peinture, c'est à dire sur une surface plate et fixe ? C'est la réponse à ce défit que nous suivrons en regardant Delacroix jusqu'aux futuristes italiens.

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