compte rendu

"Le microbe dans l'histoire de l'homme"

Transcription par Odile Loeuillet de la conférence "Le microbe dans l'histoire de l'homme", conférence de Jean Roussaux, Professeur honoraire à l'Université Paris-Sorbonne.

L'homme a toujours été confronté aux microbes. Il y a les bons microbes : de la peau, de l'intestin (microbiote), les microbes de l'environnement qui ont aidé l'homme à fabriquer certains de ses aliments, en particulier fermentés. Il y a aussi les microbes qui ont agressé l'homme, par exemple celui de la peste. Certaines épidémies, au départ effrayantes, ont ensuite perdu de leur agressivité, par exemple la syphilis.

Comportement de l'homme à l'égard de ces microbes.

La peste

Il y avait eu un certain nombre d'épidémies avant l'ère chrétienne, par exemple la peste d'Athènes à laquelle avait succombé Périclès. Mais on baptisait « peste » toutes sortes de fléaux. Hippocrate (460-377) avait supposé que ces maladies étaient propagées par des miasmes dus aux perturbations météorologiques.

La peste des philistins (1141 BC) est mentionnée pour la première fois dans la Bible. Les Philistins, peuple installé au nord de la Palestine, combattaient les Hébreux. Les Philistins avaient emporté l'Arche d'alliance à Ashdod où il y eut une épidémie. Ils déplacèrent l'Arche. Mais l'épidémie suivait le trajet de l'Arche. Finalement l'Arche fut rendue aux hébreux. Cette peste était une sorte de dysenterie qui se manifestait par des tumeurs dans les parties intimes.

La peste de Justinien (5ème S .AD). C'était une peste bubonique (bubon : ganglion infecté par le germe). Elle est bien relatée par Procope de Césarée dans « Les guerres de Justinien » :il y eut une quantité de morts à Constantinople. Cette peste toucha ensuite la France (Arles, Clermont, Bourges, Lyon), puis Rome en 589.

On en mourrait en deux jours.

On l'appelait « la peste noire ».

La grande peste noire : elle a duré 3 siècles. Elle a débuté en Inde, s'est ensuite répandue en Italie, puis dans toute l'Europe (Angleterre, Pays Scandinaves, Balkans) et en Afrique du Nord. Quelques zones furent épargnées : Le Béarn, la Pologne, la Bohême. Elle disparaissait puis réapparaissait. Il y eut des épisodes brusques ou durables à Barcelone, Palerme, Toulouse, et notamment à Venise.

Le Doge crée des contrôleurs de santé, et deux lazarets pour y installer les malades. En 1575 une résurgence de la maladie entraine un grand exode des populations. On crée un lazaret supplémentaire, flottant, avec un millier de bateaux. Puis on ouvre un autre lazaret dans l'île de Poveglia. Ce dernier a été transformé en asile psychiatrique en 1920. En 1577, lorsque l'épidémie cesse on construit l'Eglise du Redentore pour remercier Dieu. La peste a tué 40000 vénitiens (sur 95000 habitants), dont Giorgione et Titien.

Au Moyen Age la mauvaise hygiène (on avait supprimé les bains publics) entrainait les épidémies Ces épidémies ont influencé les artistes : l'art religieux de cette période a une tendance macabre (cf. Bruegel « Le triomphe de la mort »)

Devant l'épidémie, on fuit : Cf. Charles V et sa cour en 1380, puis François 1er et sa cour en 1518. Ou bien on se barricade : cf. ; Le Prince Prospero et sa cour s'enferment dans une abbaye bien barricadée. Ils meurent atteints de « la mort rouge » (plaques rouges, en particulier sur le visage, et crachats sanglants) De ce conte d'Edgar Poe ont été tirés une illustration musicale par André Caplet (1878-1925) et un film « Le masque de la mort rouge » par Roger Corman. On fait des prières, des processions, des pèlerinages : cf. à Suresnes on va en procession au Val ST Germain, y vénérer une relique de Ste Julienne. On implore les Saints ST Roch et ST Sébastien. On se repent : les flagellants font pénitence pendant 33 jours. On cherche des coupables : les animaux sont mis en accusation : chats, chiens, chenilles. Les minorités sont accusées : les juifs, les lépreux, les prostituées, les homosexuels. On prétend que les bouchers répandent la maladie par la viande qu'ils manipulent. En 1348, en Allemagne, une secte hérétique de flagellants brûle des églises et châtre des ecclésiastiques. Cette secte sera dissoute par le Pape Clément VI en 1349. Il y a un relâchement des mours : meurtres et pillages. Certains pensent qu'au lieu de se repentir, il faut profiter de la vie avant de mourir (cf. le triptyque de Jérôme Bosch « Le jardin des délices » et les écrits dans la Première journée du Décaméron. A cette époque, « Le matin on déjeune avec ses amis, le soir, on dine avec ses ancêtres dans l'autre monde ».

La peste du 16ème au 18ème siècles.

Epidémies plus ou moins localisées. On commence à chercher des causes naturelles à ces épidémies :( cf. le médecin français Guillaume de Baillou). Un jésuite allemand, Athanasius Kircher, observe de minuscules vers dans le sang des pestiférés.

La peste à Marseille (1720).

C'est la dernière grande peste enregistrée en France. En Europe occidentale, la peste a ensuite tendance à régresser. Ce n'est pas le cas en Orient. Il y a une grande épidémie de peste en Egypte à la fin du 18ème siècle : Lors de la campagne d'Egypte de Bonaparte, un certain nombre de soldats subissent cette épidémie et en meurent. Cette peste a inspiré des peintres (Cf « Les pestiférés de Jaffa. »), des cinéastes (cf. « Nosfératu, fantôme de la nuit » de Werner Herzog, en 1978 : L'action se passe dans une ville hanséatique, au 19ème siècle).

Extinction de la peste.

Au 19ème siècle, avec la révolution industrielle, la peste est remplacée par la tuberculose et le choléra. Deux points de vue s'opposent alors : Il y a les contagionistes et les anticontagionistes. Ces derniers attribuent la peste aux conditions de vie misérables. En 1848 est créé un « Conseil d'hygiène sociale ». Pasteur et les hygiénistes luttent contre l'insalubrité. Sous Napoléon III on améliore grandement les conditions de vie dans les villes, en particulier à Paris avec les grands travaux de Haussmann et de Rambuteau. Le problème de l'eau a une grande importance en ce qui concerne les maladies infectieuses. Sous Bonaparte on développe le réseau d'eau. Ceci sera poursuivi sous Napoléon III, avec l'intervention de l'ingénieur Eugène Belgrand, qui résout le problème de l'approvisionnement en eau potable, et de l'évacuation des eaux usées.

Découverte du bacille de la peste.

Alexandre Yersin étudie des antitoxines avec le médecin français Emile Roux. En 1889 il enseigne la microbiologie à l'Institut Pasteur. Puis il crée deux Instituts Pasteur, un en Indochine et l'autre en Annam, où il mourra en 1943, Il introduit la culture de l'hévéa en Indochine (la première récolte de latex de cet hévéa est fournie à la société Michelin en 1903. Il y introduit aussi la culture du quinquina, qui permet l'extraction de la quinine.

En 1894, Il y a une épidémie de peste bubonique à Hong Kong. Celle-ci se propage en Asie puis en Inde. Yersin est chargé par le gouvernement français de se rendre à Hong Kong pour étudier cette épidémie. Mais les autorités anglaises lui refusent le droit d'autopsier les cadavres contaminés. Il obtient finalement des bubons grâce à des marins anglais qu'il soudoie. Il cultive les bacilles (bactéries en bâtonnet) qu'il retrouve dans les bubons de cadavres à une température de 27° très favorable à la croissance de ces bacilles et les inocule à des souris.

En même temps, le gouvernement japonais envoie aussi à Hong Kong le médecin S. Kitasato, qui a aussi travaillé avec Von Behring. Il vient donc avec son équipe pour étudier cette maladie. Il fait des prélèvements de sang sur des pestiférés et les met dans des étuves à 37°. Mais à cette température les bactéries se développent difficilement. C'est donc Yersin qui, le premier, isolera le bacille de la peste. L'agent de la peste sera appelé « Yersinia pestis ». En fait un ancêtre de ce pestis, « Yersinia tuberculosis » existait dans l'organisme de petits mammifères il y a 5000 à 6000 ans. Yersinia pestis qui en dérive ne peut plus se développer dans le tube digestif de petits mammifères mais il le peut dans celui de la puce. Se développent alors plusieurs pandémies, la contamination s'opérant par la puce du rat. Un médecin français chercheur a alors pu démontrer qu'elle pouvait aussi contaminer l'homme.

Les premières épidémies de peste se sont rencontrées en Chine vers 3000 -3500 BC.

La Syphilis

Les débuts :1493, à Barcelone, Christophe Colomb et ses marins reviennent des Amériques, certains en sont atteints. La syphilis se répand se répand au milieu des mercenaires et des soldats de Charles VII qui faisaient le siège de Naples. Les mercenaires transmettent cette maladie, et elle se répand sur l'Europe. La maladie se manifeste par une éruption pustuleuse qu'on appelle « la grande vérole ». En 1530 Girolamo Frascatore a écrit un conte racontant l'histoire d'un berger nommé Syphilus, qui était atteint de cette maladie, d'où le nom de « syphilis ». C'était une maladie très grave, qui entrainait beaucoup de morts. Jean Vigo (1460-1525), chirurgien du Pape Jules II, décrit la contagion, qui se transmet par le coït. Elle se manifeste, au départ, par de petites pustules sur la verge ou sur la vulve, qu'on appelle « chancre d'inoculation ».

Puis cette maladie perd peu à peu de sa virulence. Sous Louis XIV on appelle la syphilis « le mal coquet ». Les gens en cachent les atteintes sur leur peau par des mouches, des perruques. A cette époque 16% des gens en étaient atteints et encore 11% en mourraient.

La maladie évoluait en 3 étapes.

1) Un petit bouton, le chancre d'inoculation, apparaissait sur la verge, sur les grandes ou les petites lèvres, ou encore sur la langue ou sur l'anus.

2) Un peu plus tard, des pustules apparaissaient (roséole syphilitique), le malade souffrait de maux de tête, de douleurs articulaires, de pertes de cheveux. Cette syphilis secondaire se tassait au bout de quelques semaines, et il y avait souvent un très long espace de temps entre une syphilis secondaire et une syphilis tertiaire.

3) La syphilis tertiaire ne se manifestait que dans environ ¼ des cas, par des lésions des troncs nerveux et du système cardio-vasculaire, qui entrainaient la mort.

Cette maladie vénérienne était considérée comme une punition divine. En ont été atteints, entre autres, Henri III et ses mignons, le fils de Madame de Sévigné (Cf. les lettres de cette dernière). Les homéopathes pensaient que cette maladie était héréditaire. On accusait les prostituées de répandre la maladie : on pouvait aller jusqu'à leur couper le nez ou les oreilles. On les recensait. On développait des veilles sanitaires. Elles étaient convoquées pour subir des examens (cf. un tableau de Toulouse Lautrec : des prostituées, jupe relevée, attendant la visite médicale)

Agent causal de la syphilis

Il a été découvert par deux allemands : Fritz Schaudinn 1871-1906 et Erich Hoffmann1868-1959 (dermatologiste qui travaillait avec Schaudinn à Berlin) Schaudinn travaillait sur les protozoaires (ex : les amibes). IL mourut jeune, d'une amibiase, qu'il avait dû s'injecter pour en étudier les symptômes. Schaudinn et Hoffmann obtiennent l'agent de la syphilis à partir d'une lésion prélevée sur la vulve d'une patiente atteinte d'une syphilis secondaire. Cet agent est une bactérie en tire-bouchon se déplaçant particulièrement bien en milieu visqueux le « Treponema pallidum », ainsi appelé parce qu'au microscope, il apparait très pâle. En 1913 S. Nogushi est le premier à localiser le tréponème dans un organe humain, le cerveau d'un patient atteint de paralysie syphilitique.

Premier test syphilitique : le Test de Bordet et Wassermann.

La bactérie est très sensible à la pénicilline. Il n'y a pas de résistance connue.

Origine de la syphilis.

Lors de la grande épidémie de 1493 on croit d'abord à une origine américaine : les conquistadors se seraient contaminés au contact de femmes indigènes. On avait même pensé que le lama était un réservoir de gènes. L'origine américaine de la maladie avait tout d'abord été défendue par Charles Nicole, directeur de l'Institut Pasteur de Tunis. Il existait, chez les Indiens, une maladie de peau : le « pian » Cette maladie provoque des symptômes voisins de ceux de la syphilis : déformations osseuses. Les tréponèmes du pian étaient très voisins du Treponema pallidum. On pensa alors que la bactérie du pian s'était transmise chez les conquistadors sous forme de Treponema pallidum.

Cependant Hippocrate 377-460 BC avait constaté que certaines maladies ressemblant à la syphilis existaient déjà en Europe avant l'épidémie américaine. On avait trouvé, dans des cadavres des ruines de Pompéi et dans des cadavres du 13ème siècle, des déformations osseuses semblables à celles dues au tréponème. Et on avait constaté qu'il y avait des maladies du genre pian en Europe avant la conquête de L'Amérique. On en avait conclu que le Treponena pallidum correspondait à une mutation d'une maladie du genre pian aussi bien en Europe qu'en Amérique.

Les traitements

Pendant près de 400 ans on utilisa des sels mercuriels. On pouvait les utiliser en frictions ou en fumigations. Dans ce cas, on mettait le malade dans une caisse en bois, la tête seule dépassant, et il subissait des vapeurs de mercure. Vers 1850, le docteur Auzias-Turenne proposa la syphilisation (injection de pus de chancre) mais cela ne se révéla pas vraiment efficace. A la fin du 19ème siècle, Paul Erlich introduisit les composés arsenicaux : le Salvarsan, puis le Neosalvarsol (moins agressif pour l'organisme). En 1921, Fourneau introduisit le Stovarsol (de « stove » = « fourneau » en anglais). En 1940, la pénicilline a remplacé tous les autres traitements.

Le tréponème et les grands hommes.

Souverains et hommes politiques.

En furent atteints : François Ier Charles Quint, Lénine, et peut- être : Mussolini ? Hitler ? Lincoln ?

Ecrivains : Musset, Flaubert, Daudet, Maupassant, Dostoïevski, Tolstoï ..

Peintres : Gauguin, Van Gogh, Toulouse Lautrec ..

Musiciens et compositeurs : Schubert, Schumann, Smetana, Chabrier ..

Les maladies affectent la personnalité et changent les comportements. D'où le mythe du génie syphilitique.

Le mythe romantique du génie syphilitique.

La bactérie reste très longtemps au contact du syphilitique. Le contexte culturel joue aussi beaucoup. De plus, il ne faut pas confondre génie et engouement du public.

Alphonse Daudet contacte la syphilis à 17 ans. Vers la quarantaine, il a le symptôme de tabes, qui affectait la moelle épinière. Chez lui, la syphilis a compliqué l'expression de son génie littéraire, mais a aussi inspiré certaines de ses ouvres La fin de sa vie fut une alternance entre traitements morphiniques et création littéraire.

Guy de Maupassant a contracté la syphilis à 28 ans, d'une compagne de canotage. Il fut traité par l'arsenic et par l'iodure de potassium. Il fit des cures thermales à Plombière et à Aix les bains. En 1877, il fut atteint d'une syphilis secondaire : Il perdait ses cheveux et avait des troubles oculaires et des céphalées. Il fut cependant très productif dans les dix années suivantes. En 1890, il ne voit plus, il a un début de paralysie, et son comportement commence à être perturbé. Il se déplace beaucoup. Il invective les gens dans la rue, se taillade la gorge. En 1893 il est interné dans une clinique de Passy, clinique où avait été interné Gérard de Nerval. Chez lui la syphilis s'est comportée comme une inspiratrice : les prostituées hantent un certain nombre de ses contes.

Franz Schubert aurait contracté la syphilis auprès d'une femme de chambre, alors qu'il donnait des cours de piano à Caroline Esterhazy, ou encore au cours de Schubertiades, ou dernière hypothèse, au cours d'échanges homosexuels avec un presque homonyme : Franz von Schobert. En 1823 il souffre de symptômes évoquant une syphilis secondaire : il perd ses cheveux et a des éruptions cutanées. Il est traité par le mercure, à l'hôpital. C'est à cette période qu'il compose la Symphonie inachevée, et le cycle de la Belle Meunière. Il manifeste des symptômes de dépression. Il meurt à 31 ans en 1828, peut-être de la syphilis ou bien de la typhoïde. C'était un jeune prodige : il avait composé sa première symphonie à 16 ans. Il a fait une ouvre considérable. Il a toujours été très productif et possédait le génie avant d'être malade.

Frédéric Délius 1862-1934 était un compositeur anglais d'origine allemande. Il renouvelait la musique anglaise à la fin du 19ème siècle et au début du 20ème siècle. Sa musique a une tendance impressionniste. Son père ,peu favorable à sa vocation , l'avait envoyé diriger une plantation d'orangers en Floride .Peut-être est-ce là qu'il a contracté la syphilis, mais ce peut être aussi à Paris , dans le milieu artistique , où il rencontra Strinberg, Münch, Gauguin .Il s'est ensuite installé , avec sa femme , à Grez sur Loing où il a composé la plus grande partie de son ouvre .A la fin de sa vie, il était aveugle et paralysé ,il ne composait plus rien , et ne faisait que des révisions de son ouvre . La syphilis a plutôt paralysé son génie.

Chez Verlaine, Baudelaire, Van Gogh, et d'autres.on peut penser que leur ouvre a été moins infléchie par la syphilis que par l'alcool et les drogues.

Le tréponème peut stimuler les « neurones enchantés » (thèse soutenue par Ph. Manoury, P. Boulez et J.P Changeux), mais, encore une fois, moins que l'alcool et la drogue.

Cette maladie a aussi pu inspirer des non syphilitiques : cf. « Les demoiselles d'Avignon » représentait en fait des péripatéticiennes qui fréquentaient les maisons closes de Barcelone. Dans une première version du tableau on voit une scène de bordel : un marin et un jeune étudiant tenant un crâne déformé par la syphilis. Il disparait du tableau mais certaines des « demoiselles » ont le crâne fameusement délabré ! syphilis ??

Les maladies émergentes.

Elles ont souvent une origine virale : cf. le Sida, le virus Ebola. Certains facteurs favorisent l'émergence de ces maladies.

Ex : En Bolivie, en 1962, se déclare une fièvre hémorragique, « El typho negro ». En 1952, il y avait eu une révolution agraire avec une déforestation anarchique autour de la rivière Machupo, afin de cultiver du maïs. Ceci entraina une prolifération de souris, Celles -ci étaient infectées par un virus ARN qu'on appela le virus Machupo, qui contamina les maisons et leurs habitants.

Note en réponse à une question d'auditeur.
Les cellules comportent de l'ARN et de l'ADN. L'ADN porte l'hérédité et l'ARN va permettre de produire des protéines. Chez les virus il y a un seul type d'acide nucléique, ADN ou ARN. Chez les virus à ARN, ce dernier porte l'information génétique du virus.



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